Résident en Belgique depuis ses 17 ans, Edmundo Solari a un message plein de tendresse humaine dans lequel le critique d’art Lucien Rama retrouvait l’esprit de Coelho, une métaphore de la quête de l’alchimiste. Elle est en effet, bien présente dans les mains et le cœur de cet artiste qui, littéralement, donne vie au métal.
Avec les passants, Edmundo Solari, homme de métal, se sert de ce matériau froid pour parler de l’homme de la rue, du citoyen moyen en déséquilibre sur le monde qui l’entoure.
Il le présente parfois la valise à la main, émigrant comme il le fut lui-même (d’Uruguay à Bruxelles), son personnage cherche un autre lieu, un autre avenir.
Ce personnage né de sa création et de sa sensibilité est parfaitement universel, sans signe particulier, mais avec la volonté manifeste d’aller vers l’autre, de communiquer, parfois équilibriste de sa propre vie, poète égaré dans le quotidien tel un personnage issu d’un film de Jacques Tati.
Extrait de l’article de Anita Nardon, Critique d’art.